Un mariage intimiste et chaleureux au Cap-Ferret

Denise : Petite fille, j’étais fan de tous les films Disney, et j’imaginais toujours me marier avec mon prince charmant. En plus de cette image de “ils vécurent heureux”, j’admirais le mariage heureux de mes parents, qui, à ce jour, sont toujours le couple le plus mignon. J’ai toujours voulu vivre cela un jour.

En grandissant, j’ai cessé de croire aux contes de fées et j’ai découvert le monde réel, bien différent des films Disney. Pendant ma relation avec Tarsi, nous avons traversé beaucoup d’expériences, autant en couple qu’en tant qu’individus. Mais nous avons toujours surmonté les épreuves ensemble. Il n’y a pas eu un moment précis où je me suis dit “je vais épouser cet homme”. Cela a toujours semblé naturel que nous soyons ensemble, mariés ou non.

J’avais 19 ans quand nous avons commencé à sortir ensemble, et au fil des années, j’ai commencé à ressentir la pression sociale : “Quand vous mariez-vous ?”, “Quand va-t-il te faire sa demande ?”, “Vous ne pensez pas qu’il serait temps de vous marier ?”. Ces questions sont devenues agaçantes, presque vides de sens. J’en suis même arrivée à développer une aversion pour le mariage à cause de cette pression constante. Nous étions occupés avec d’autres choses comme vivre à l’étranger, gérer le travail, voyager. Oui, on voulait se marier un jour, mais certainement pas pour répondre aux attentes d’une cousine éloignée qui me questionnerait au supermarché sur la date de notre mariage.

Dans la vingtaine, je souriais poliment ; dans la trentaine, je répondais sèchement à quiconque nous mettait la pression. Et devinez quoi ? C’est quand les gens ont cessé de poser la question qu’on s’est enfin sentis prêts. 🙂

Tarsi : Au début, le mariage semblait être simplement “la chose normale” à faire, ce que la société attend. Mais en venant vivre en Europe, l’idée de me poser avec une seule personne pour le reste de ma vie me paraissait inconcevable, voire un peu effrayante. Cela a changé après plusieurs années avec Denise. À un moment donné, je ne pouvais plus imaginer ma vie sans elle. Mais ce qui a vraiment fait tilt, c’est lors du mariage de mon frère. Les voir célébrer leur amour m’a fait réaliser que je voulais vivre la même chose, avec Denise.

Nous avons mis environ un an à tout organiser. Il n’y a pas vraiment d’éléments majeurs qui se sont détachés. Mais si on nous demande ce qui était important pour nous, je dirais : le ressenti que l’on voulait avoir, pour nous, pour nos invités.

Une fois que vous avez cela en tête, chaque décision devient plus facile. Vous pouvez vous poser la question : “Est-ce que cet endroit donnera l’ambiance que l’on souhaite pour ce jour ?” Oui ? Alors c’est celui-là. “Est-ce que la quantité de fleurs contribuera à l’ambiance que l’on souhaite ?” Non ? On réduit le nombre de fleurs ! “Est-ce que l’invitation de la cousine envahissante de ma mère m’apportera la sérénité souhaitée le jour du mariage ?” Non ? Elle ne sera pas invitée.

En planifiant, on a aussi découvert une nouvelle facette l’un de l’autre, ce qu’on pensait impossible après 15 ans de relation. Nous étions sur la même longueur d’onde concernant ce que nous voulions ressentir, mais nous étions totalement opposés sur la manière d’y parvenir, notamment sur le budget et la prise de décisions.

Ce fut parfois difficile et frustrant, mais au final, nous nous sommes mieux compris. Et avec le résultat de notre mariage, on a vu à quel point nous pouvons travailler ensemble et surmonter n’importe quel obstacle.

Denise : Les vœux, évidemment. Pour moi, un mariage sans échange de vœux ressemble plus à un spectacle. Vous pouvez avoir le plus beau lieu et la plus belle robe, et vos invités peuvent applaudir quand vous dites “oui”, mais ce qui est vraiment touchant, et que l’argent ne peut pas acheter, c’est de voir une personne exprimer pourquoi et combien elle aime l’autre. Je suis très sensible, si vous ne l’avez pas encore deviné ^^.

Le moment le plus émouvant du mariage a été quand Tarsi a exprimé combien il m’aime et m’admire, et qu’il sera toujours là pour moi. L’entendre avec ses mots, ses touches personnelles, je l’ai vraiment ressenti. Ce n’étaient pas juste des mots, mais un échange de sentiments que je n’oublierai jamais.

Je me souviens aussi d’un moment avant le mariage, lors du premier événement, où j’ai vu tous nos amis et proches réunis au Cap Ferret. Ils se retrouvaient, discutaient, riaient. J’ai ressenti

une vague de bonheur, au point de devoir faire dix pas en arrière pour tout voir et savourer cet instant.

Tous les préparatifs, les scénarios envisagés, et là, tout se réalisait enfin. J’étais aux anges !

Tarsi : Pour moi, c’était de voir Denise descendre l’allée dans sa magnifique robe, réalisant que ça y est, tout se passait comme prévu et qu’on pouvait pleinement profiter du moment.

Denise : Engager Sophie des Histoires Naturelles comme wedding planner ! Meilleure décision ! Avoir une mauvaise wedding planner ou ne pas en avoir est le pire. Bien sûr, cela a un coût, mais pour nous, chaque centime en valait la peine. On a pu faire confiance à Sophie à 100 % pendant les préparatifs et tout le week-end du mariage. Elle était organisée, précise, patiente, gérait chaque problème, et nous donnait toujours l’impression d’être entre de bonnes mains avec une équipe formidable pour donner vie à notre vision. On a eu beaucoup de chance de la trouver après une simple recherche sur Google.

Planifiez le plus possible avant le mariage, mais ne faites rien le jour même ou les jours précédents. Donnez des tâches à votre wedding planner, famille, amis, mais ne vous occupez de rien, à part de profiter, de paraître resplendissants, et de savourer chaque instant que vous avez imaginé et préparé pendant des mois.
Ne vous focalisez pas trop sur les “petites” choses. Au début de vos préparatifs, notez comment vous voulez vous sentir, vous et vos invités. Ajoutez des photos, des inspirations, pour vous rappeler ce que vous voulez. Quand vous serez submergés de choix, cela vous aidera : “Ah oui, c’est ce que nous voulions dès le début.”

Peut-être le plus important : personnalisez. Ne faites pas les choses parce que “tous les mariages font ça”. Je suis une grande fan de mariage, j’aime toutes les traditions. Jusqu’à ce que ce soit mon tour. J’ai tout questionné. Pourquoi avoir un bouquet ? Pourquoi échanger des alliances ? Pourquoi découper un gâteau ? J’ai cherché les origines de chaque tradition. Certaines m’ont parlé, d’autres non. (Je dis “je” car Tarsi n’avait pas trop d’avis là-dessus.) Au final, tout dans notre mariage était authentique et reflétait qui nous sommes.

Dernier conseil – merci TikTok – après avoir dit “oui” et que tout le monde se lève pour vous acclamer, arrêtez-vous à mi-chemin dans l’allée pour un autre baiser ! Prévenez le photographe, c’est LA photo ! Vous aurez tous vos proches en arrière-plan, heureux. Vous aurez deux photos de baiser : une intime et une entourée de vos proches.

Tarsi : Je rajouterai simplement : choisissez quelques éléments très importants pour vous et assurez-vous qu’ils soient bien organisés.